À votre service!

Codumé dispose de nombreux atouts dans sa gamme de services.

Hormis une longue liste de questions sur la ventilation et des réponses très claires (FAQ), vous pourrez consulter ici des documents techniques (dessins techniques, p.ex.) ainsi que la liste de nos revendeurs. Nous nous ferons un plaisir de vous conseiller. Rien de plus simple !


Nos services

FAQ

Liste de toutes les questions et réponses sur la ventilation

Documents utiles

Pour particuliers et professionnels

Distributeurs

Toujours proches de chez vous

FAQ

La ventilation en questions ... et en réponses !

La Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) double flux apporte de l'air frais à l'intérieur et évacue l'air vicié vers l'extérieur.

Ce système assure un contrôle parfait du débit d'air (la quantité d'air apportée et évacuée). Cela signifie que la quantité d'air frais qui pénètre dans l'habitation n'est jamais trop importante (pour éviter les courants d'air), et que la quantité d'air vicié expulsée est toujours suffisante. C'est pour ces raisons que l'on parle de ventilation équilibrée.

Voici quelques-uns des avantages de ce système :

  • Un air qui reste propre et sain dans les pièces de vie
  • Une quasi absence de pollens, d'insectes ou de bruits dans l'habitation car les fenêtres peuvent rester closes
  • Une meilleure sécurité, car une fenêtre ouverte est perçue comme une invitation pour les cambrioleurs
  • Une amélioration sensible des performances énergétiques (coefficient PEB) de votre habitation, couplée à une économie pouvant atteindre 30 % sur vos frais de chauffage
  • Une consommation d'électricité réduite grâce à des moteurs à courant continu
  • Un entretien minimum nécessitant en moyenne moins de 5 minutes par mois
  • Un rendement extrêmement élevé : 1 kWh d'énergie électrique fournit jusqu'à 25 kWh de chaleur

L'air vicié est présent dans toutes les habitations, même les plus propres.

Plusieurs facteurs en sont la cause :

  • L'humidité - une famille de 4 personnes produit de 10 à 20 litres d'eau par jour par le simple fait de respirer, cuisiner, se doucher, etc.
  • Le CO2
  • Les émanations toxiques des meubles, peintures, colles, ...
  • Les mauvaises odeurs.

Les maisons dites basse énergie, les maisons passives ainsi que les habitations ayant subi une rénovation profonde sont pratiquement étanches à l'air. De ce fait, l'échange d'air entre l'intérieur et l'extérieur y est nettement insuffisant.

L'air vicié reste donc emprisonné, ce qui peut engendrer certaines maladies ou endommager l'habitation (moisissures, bactéries, etc.).

On peut évidemment y remédier en ouvrant les fenêtres, mais cette opération anéantirait tous les efforts et investissements consentis dans le domaine de l'isolation. L'ouverture des fenêtres est aussi source d'introduction de poussières, saletés et bruits.

Une VMC bien étudiée fonctionne à des vitesses d'air très réduites. Le système ne peut donc produire aucun courant d'air.

Il est toutefois déconseillé d'installer une pulsion d'air frais au-dessus d'une tête de lit.

Notre système de distribution d'air Hybalans HB+ fonctionne en étoile, avec un collecteur central situé au départ. Étant donné que chaque bouche de pulsion et d'extraction d'air est reliée séparément au collecteur central, la génération de bruit est impossible. Quant aux bruits provenant des ventilateurs et de l'extérieur, ils sont très majoritairement absorbés par 2 silencieux placés au niveau du ventilateur.

Le système de distribution traditionnel, constitué de gainages en acier galvanisé spiralé, doit être soigneusement dimensionné afin de minimiser toute propagation des bruits entre les différentes pièces, et ce grâce à l'utilisation de silencieux supplémentaires (pour les clients sensibles).

Non. L'air frais provenant de l'extérieur est filtré par l'échangeur avant d'être acheminé dans les pièces. Contrairement à une aération par une fenêtre, aucune poussière ne pénètre à l'intérieur.

Si vous disposez d'un système de ventilation, vous pourrez toujours ouvrir vos fenêtres si vous le souhaitez.

Cependant, l'ouverture des fenêtres permettra aux poussières, insectes et autres bruits de pénétrer chez vous. Vous perdriez donc les grands avantages de votre système de ventilation.

De nombreuses études ont démontré qu'un système de ventilation est parfaitement hygiénique, à condition toutefois qu'il soit parfaitement installé et entretenu.

Mieux, un tel système améliore considérablement la qualité de l'air ambiant.

C'est fortement déconseillé. L'économie réalisée sur votre consommation serait minime, alors que vous perdriez énormément en termes de qualité de l'air.

Les normes belges en vigueur exigent d'ailleurs le fonctionnement permanent de la ventilation.

En principe, le système de ventilation ne doit être coupé que pour des raisons d'entretien, ou en cas de pollution extrême de l'air extérieur.

Les filtres doivent être nettoyés de manière régulière (chaque trimestre, avec un simple aspirateur) et remplacés tous les 12 à 18 mois. Dans ce contexte, le degré de pollution de l'air joue naturellement un rôle important.

Il est fortement recommandé de faire réviser son installation après une période de 5 à 7 ans et de faire nettoyer l'échangeur par un installateur agréé.

Dans ce cadre, vous pouvez toujours contacter Codumé pour conclure un contrat d'entretien.

Il s'agit de la possibilité de contourner l'échanger de chaleur si l'air frais doit être pulsé dans la maison. Ce sera le cas durant les nuits d'été et en cas d'utilisation d'un puits canadien (échangeur de chaleur géothermique).

Les groupes double flux Codumé sont équipés d'un bypass automatique, qui réagit de manière autonome. Si l'air ambiant est trop chaud et si la température extérieure est fraîche, le bypass se mettra en mode de fonctionnement pour rafraîchir la maison.

Notez qu'on parle bien d'un rafraîchissement de l'air, et en aucun cas d'un système d'air conditionné.

La température de l'air pulsé ne sera jamais inférieure à la température de l'air frais arrivant dans la VMC.

Il s'agit d'un ancien système qu'on a redécouvert récemment. Aussi appelé 'échangeur de chaleur géothermique', le puits canadien utilise le principe de la géothermie. À 2 mètres sous le sol, la chaleur de la terre ne varie pratiquement pas, quelle que soit la saison. À cette profondeur, la température oscille entre 10° et 12° C.

Le principe du puits canadien consiste à 'puiser' ces 12° C du sol et à s'en servir pour réchauffer les maisons en hiver et les rafraîchir en période estivale. Au cours de l'hiver, l'air emmagasine les calories de la terre avant d'être acheminé dans la maison à une température de 12° C. Il ne lui manque donc plus que quelques degrés pour atteindre une température confortable pour ses occupants. Sans compter que ce système permet aussi de ventiler l'habitation. L'été, l'air chaud 'rend' ses calories à la terre avant de pénétrer dans la maison sous forme d'air frais et, donc, rafraîchir l'habitation. Associée à une ventilation mécanique contrôlée (VMC), la technique du puits canadien assure le confort thermique permanent des maisons passives.

Il existe 2 types de puits canadiens : le puits canadien traditionnel et le puits canadien hydraulique.

Le puits canadien traditionnel comprend une ou plusieurs gaines (de 150 - 200 mm de diamètre et 30 - 40 m de long) enterrées dans le sol, en respectant une pente régulière (2 % min.). Celle-ci sert à évacuer les condensats et éviter la formation de bactéries dans la gaine. À l'entrée, un filtre permet d'éviter la pénétration d'insectes, poussières et autres indésirables dans le système.

Nous recommandons d'utiliser un puits canadien en continu afin d'assurer la qualité parfaite de l'air.

Le puits canadien hydraulique ou échangeur sol-air fonctionne sur la base d'un circuit fermé contenant de l'eau, lui aussi enterré dans le sol (sans qu'une pente soit prévue). L'eau circule dans un conduit pour arriver à un échangeur, lieu d'échange des calories entre l'eau et l'air. La pose de ce système est plus simple et ne comporte aucun risque bactériologique. De même, ce système ne fonctionne qu'en cas de besoin. C'est-à-dire lorsque l'air est trop froid en hiver ou trop chaud en été.

Plusieurs facteurs peuvent influencer le rendement d'un puits canadien.

La longueur du conduit enfoui dans le sol, la surface de contact, la vitesse de circulation de l'air (et/ou de l'eau) et la nature du sol sont autant de facteurs susceptibles d'influencer le rendement d'un puits canadien.

Quelques exemples :

  • 3 gaines d'un diamètre de 160 mm ont une surface de contact plus importante qu'une seule gaine de 200 mm de diamètre.
  • un sol humide assure un meilleur transfert de la chaleur qu'un sol sablonneux.
  • à 2 mètres de profondeur, la température est plus stable qu'à 1 mètre.
  • l'air transporté à une vitesse de 2 m/s a davantage de temps pour capter la chaleur que l'air transporté à une vitesse de 4 m/s.

Ce n'est donc qu'après avoir installé le système que l'on peut en calculer le rendement exact.

Étant donné que ces deux systèmes sont indépendants l'un de l'autre, l'impact d'une hotte est minime.

Dans la cuisine, l'utilisation de la hotte créera une dépression, qui sera compensée par toutes les petites ouvertures de la maison. Dans une maison traditionnelle ou basse énergie, l'utilisation d'une hotte motorisée ne pose (généralement) aucun problème. Par contre, dans une maison passive étanche à l'air, il est généralement nécessaire de prévoir une entrée d'air supplémentaire, sous forme de clapet motorisé relié à la hotte.

Les groupes double flux Codumé permettent aussi l'utilisation de hottes sans moteur, spécialement conçues à cet effet. Certains groupes double flux permettent de pulser une quantité d'air plus importante durant un laps de temps déterminé, compensant ainsi la dépression créée par la hotte motorisée.

Étant donné que ces deux systèmes sont indépendants l'un de l'autre, l'impact d'une cassette ou d'un feu ouvert est minime.

Dans une maison traditionnelle la présence d'une cassette/feu ouvert ne pose aucun problème.

En revanche, dans une maison passive étanche à l'air, il est généralement nécessaire de prévoir une entrée d'air supplémentaire, sous forme de clapet motorisé relié à la hotte. Certains groupes double flux permettent de pulser une quantité d'air plus importante durant un laps de temps déterminé, compensant ainsi toute dépression.

Quelle sera le degré de rénovation de votre maison ? C'est la réponse à cette question qui déterminera si une VMC vous permettra de réaliser des économies d'énergie.

Si vous n'avez pas l'intention de rénover votre maison en profondeur, mieux vaut ne pas installer de VMC. En raison des entrées d'air indésirables qui subsisteraient (fenêtres à simple vitrage, murs extérieurs mal ou peu isolés,…), l'installation d'une VMC ne vous apporterait aucun gain énergétique.

En revanche, si vous envisagez la rénovation drastique de votre maison, en installant par exemple des châssis à double vitrage et en isolant bien votre habitation, l'installation d'une VMC prendra tout son sens.

En l'absence d'une bonne ventilation, vous risqueriez en effet de confiner l'humidité (provoquée par la respiration, par exemple), à l'intérieur de votre maison. Avec pour conséquence l'apparition de moisissures et de ponts thermiques.

Si vous prévoyez d'installer un système de ventilation, intégrez-le immédiatement dans vos plans pour éviter de devoir recommencer par après.

Il arrive souvent que les gaines nécessaires puissent être intégrées dans un faux-plafond situé dans le hall d'entrée, par exemple.

Dans certaines régions, une prime est octroyée pour l'installation de systèmes double flux. Pour l'obtenir, les travaux doivent être réalisés par une entreprise agréée.

Vous trouverez ci-dessous quelques chiffres en la matière. Il se peut toutefois qu'ils aient été modifiés entre-temps.

  • En Région Wallonne, la prime s'élève à 75 % du montant de l'investissement, avec un plafond de 1500 €. Les formulaires de demande et les conditions sont disponibles sur le site de la Région wallonne : www.energie.wallonie.be
  • En Région bruxelloise, la prime s'élève à 30 % de la facture, avec un plafond de 3000 €. Pour en savoir plus, surfez sur le site www.ibgebim.be
  • En Région flamande, aucune prime n'est prévue pour les systèmes double flux. Une prime peut toutefois être sollicitée auprès d'autres parties, comme l'électricien en charge des travaux, les communes, l'intercommunale ou l'administration provinciale.

Par souci de sécurité, nous vous recommandons de consulter les sites mentionnés ci-avant avec la plus grande attention, ou de vous adresser à votre architecte ou à votre administration communale.

Pour vous faire une idée de son prix, nous vous invitons à cliquer ici.

Le prix exact de votre installation dépendra évidemment de la configuration de votre maison et du matériel que vous aurez choisi.

Le coût annuel d'une installation double flux se situe entre 100 et 150 €, en fonction de votre fournisseur d'électricité et du type d'installation que vous possédez.

1 kWh d'énergie électrique produit 25 kWh de chaleur.

À cela, il faut encore ajouter le coût d'un set de filtres, dont la durée de vie varie de 12 à 18 mois. En fonction du modèle, le prix d'un set de 2 filtres est compris entre 20 et 40 €.

Cliquez ici pour vérifier combien vous pourrez économiser sur vos frais de chauffage.

Une étude menée par des experts allemands révèle qu'un groupe double flux a une durée de vie supérieure à 15 ans.

En fonction de votre habitation et de votre installation, votre VMC double flux devrait vous faire économiser jusqu'à 30 % sur votre facture énergétique. Et ce tout en bénéficiant d'une meilleure qualité de l'air ambiant.

En théorie, cette solution est le moyen le plus efficace d'obtenir la meilleure qualité d'air. Elle n'est pourtant que très rarement appliquée, car en pratique, elle exige de doubler les débits et le gainage. Elle n'est donc appliquée qu'à certaines pièces où la confidentialité est de mise (cabinets médicaux, bureaux d'avocats ou notaires, etc.).

Généralement, nous amenons de l'air frais dans les pièces où l'on passe le plus de temps (salon, bureau et chambres).

Quant à l'air vicié, il est extrait des pièces comportant un risque lié à l'humidité ou aux odeurs (cuisine, buanderie, salle de bains, WC, ...).

Le détalonnage des portes, des grilles intégrées aux portes et d'autres solutions font en sorte que l'air contenu dans une pièce en surpression (air frais) se déplace vers une pièce en dépression (air vicié), et ce en ventilant au passage les pièces de transfert (hall, etc.).

En règle générale, nous amenons de l'air frais dans les pièces où l'on passe le plus de temps (salon, bureau et chambres).

Quant à l'air vicié, il est extrait des pièces comportant un risque lié à l'humidité ou aux odeurs (cuisine, buanderie, salle de bains, WC, ...).

Le détalonnage des portes, des grilles intégrées aux portes et d'autres solutions font en sorte que l'air contenu dans une pièce en surpression (air frais) se déplace vers une pièce en dépression (air vicié), et ce en ventilant au passage les pièces de transfert (hall, etc.).

Il est fortement conseillé d'assurer un échange d'air dans chaque pièce et, ainsi, d'en éliminer l'humidité et les impuretés.

Si toutefois vous souhaitez 'isoler' une pièce du système, vous devrez le prévoir dans l'étude préalable de votre installation. Mais bien souvent, les économies ainsi réalisées seront inférieures aux coûts que nécessite une telle adaptation.

La ventilation et le chauffage ne sont pas des installations identiques. Les débits d'air et le chauffage créés par une VMC ne peuvent pas remplacer une installation de chauffage, mais agissent en complément.

De plus, les apports calorifiques ne doivent pas être identiques dans toutes les pièces, comme par exemple dans une salle de bains.

Il est cependant possible de prévoir un élément de post-chauffe ou une batterie de chauffe du côté pulsion de la VMC. D'après la résistance ou l'échangeur utilisé, la puissance de chauffe peut fortement varier.

Théoriquement, un groupe double flux n'a jamais besoin d'un apport d'air frais préchauffé. De par sa conception, il est pratiquement impossible que l'échangeur ne givre.

Un groupe double flux risque toutefois de givrer si la température de l'air entrant est inférieure à 0° C. C'est pourquoi les installations double flux doivent toujours être installées dans une pièce chauffée (18° C minimum).

Si vous disposez d'un puits canadien, vous ne rencontrerez aucun problème.

Un 'clapet antigel' (comme celui dont le groupe HRU de Codumé est équipé) protègera aussi votre groupe contre le gel.

Nous recommandons de prévoir un élément de préchauffage électrique si

  • l'unité est installée dans une pièce non chauffée
  • et s'il existe un risque de températures négatives durant une période prolongée (dans les Hautes-Fagnes ou dans les Ardennes, par exemple).

Attention : les gaines (isolées) qui passent dans une pièce non chauffée refroidissent plus vite et peuvent éventuellement souffler de l'air froid dans les pièces.

Lorsqu'aucun élément de préchauffage n'a été installé, l'échangeur risque de geler et, donc, de perturber le fonctionnement de l'installation.

L'hiver, l'air extérieur devient plus sec en raison d'un phénomène physique qui fait que l'air froid ne peut retenir que très peu d'humidité. Quand cet air est réchauffé dans l'échangeur, le degré d'humidité relative diminue, et l'air devient plus sec.

En général, ce phénomène ne cause pas de problème dans les maisons individuelles. Et si problème il y a, sachez qu'il existe des solutions, comme par exemple le recours à un humidificateur.

Il existe aussi des groupes double flux qui récupèrent partiellement l'humidité de l'air, comme c'est le cas des appareils de la gamme de groupes double flux à échangeur rotatif Codumé.

On utilise rarement un groupe avec récupération d'humidité dans une maison individuelle.

Si le bâtiment concerné nécessite une réponse à cette demande, sachez qu'il existe des groupes double flux à échangeur rotatif qui conviendront très bien.

L'air à 10° C qui contient 2,4 g d'eau est saturé à 100 %. Si on chauffe cet air à 20° C, son taux humidité relative ne sera plus que de 14 %.

Si l'apport d'air frais est permanent et se fait à grand débit, le climat intérieur se détériorera rapidement (l'humidité relative d'un climat intérieur sain se situe entre 30 et 60 %).

Les groupes double flux à échangeur rotatif permettent aussi de récupérer une partie d'humidité.

En aucun cas.

Si vous reliez un groupe de refroidissement au système, vous augmenterez fortement le risque de formation de condensation sur les gaines. De ce fait, cette humidité passerait à travers les faux-plafonds.

L'air frais qui pénètre dans l'habitation a souvent une température inférieure à l'air ambiant. Il est donc aussi plus lourd. C'est la raison pour laquelle on préfère installer les bouches en hauteur. Ainsi, l'air frais se mélange mieux à l'air ambiant.

Dans une chambre à coucher, on évitera de placer une bouche de pulsion au-dessus d'une tête de lit. On la disposera plutôt dans le coin opposé à la porte (pour assurer la bonne ventilation de toute la chambre) ou au-dessus d'une fenêtre.

Si la bouche de pulsion se situe derrière un radiateur, l'efficacité du radiateur s'en trouvera augmentée. Par contre, il sera beaucoup plus difficile d'y accéder pour son entretien.

En matière d'extraction, on conseille là encore de disposer les bouches en hauteur (puisque la vapeur monte). Mieux vaut les installer à proximité des sources d'humidité (douche, p. ex.) ou à un autre endroit stratégique, comme au-dessus d'un miroir, afin d'éviter la formation de buée.

Une gaine doit répondre à différents critères. Elle doit garantir l'hygiène de l'air, limiter la vitesse de déplacement de l'air, demander un minimum d'entretien, etc.

À préconiser :

  • les gaines en tôle d'acier galvanisé, en polypropylène (PP) ou en polyéthylène (PE)
  • les gaines rondes, rigides ou semi-rigides, car elles facilitent la circulation de l'air et n'engendrent pas trop de pertes de charges par frottements

À proscrire :

  • tous les matériaux cancérigènes libérant des gaz toxiques
  • les conduites plastiques comme le PVC, car elles risquent en effet de se charger en électricité statique. Dans ce cas, les particules contenues dans l'air viendraient se coller aux parois et entraînerait une pollution de l'air
  • les gaines à structure en 'accordéon', comme certaines conduites flexibles. Elles engendrent non seulement d'énormes pertes de pression mais risquent aussi de se plier et se fissurer

En cas de doute, demandez conseil à votre installateur.

Les gaines d'alimentation et d'extraction d'air sont réunies dans l'espace où le groupe a été installé. Ces gaines font donc face à un risque élevé de condensation.

C'est pourquoi Codumé utilise toujours des gaines isolées ou prévoit une isolation autour des gaines. De même, il est obligatoire de prévoir une isolation entre le groupe double flux et l'extérieur afin d'éviter tout problème de condensation.

L'air arrivant dans le système de distribution a une température sensiblement identique à celle de l'air ambiant.

Si les gaines traversent un local non chauffé (cave, grenier ou garage), il est recommandé de les isoler afin de minimiser les variations de température.

Il en va de même pour les gaines traversant un endroit trop chaud, qu'on souhaite par ailleurs refroidir en période estivale (faux plafonds avec spots halogènes encastrés, etc.).

Selon votre région et les normes à respecter, il est possible qu'une isolation supplémentaire soit demandée. Veuillez dans ce cas vous informer auprès des services compétents.

Si vous avez opté pour des gaines adéquates, celles-ci ne s'encrasseront pas facilement.

Nous recommandons toutefois d'installer les gaines de manière à ce qu'elles puissent être inspectées et nettoyées facilement. C'est notamment toujours le cas pour ce qui concerne le système Hybalans HB+. Pour ce qui concerne les gaines classiques, des regards de visite pourront suffire.

Il se peut cependant que des particules de poussière se fixent dans les bouches d'extraction. Pour des raisons esthétiques, nous recommandons de les nettoyer régulièrement.

Non, car la VMC élimine les bactéries en permanence.

Nous recommandons toutefois de procéder à l'entretien régulier des systèmes de ventilation (filtres !).